Récits et anecdotes de Vendôme

Ce fut en effet une course particulière hier à Vendôme et pour la majorité d’entre nous un dépucelage du long dans les règles de l’art !!!!

Cela rajoute au mérite de nos trois meilleurs représentants : les 2 Oliviers et Fabien. Chapeau bien bas, vous avez été excellents, et je suis sur que vous regardez déjà à faire mieux quand les conditions seront meilleures.

Le début de la course s’est fait sous la pluie qui a persistée jusqu’au début de la CAP. L’eau à 19°C nous tenait chaud et les deux boucles avec sortie aux 1500 n’ont posées aucun souci. Ce fut même agréable de longer la berge peuplée de spectateurs applaudissant.
C’est après que la course s’est gâtée…. La pluie forte glacée (12°C) cumulée au vent (30km/h avec rafales à 50-60) ont rendu cette épreuve difficile. Tout d’abord, les athlètes partis en trifonction ont souffert du froid (le terme n’est pas usurpé) et peu ont terminé le vélo (respect à la volonté de fer de certains de nos représentants partis légèrement vêtu : cf photos de Nicolaï). A de nombreux carrefours il y avait des gas sous une couverture de survie grelotant !!! Peu ont réussi à se réchauffer comme par exemple Christophe que j’ai doublé transit de froid au 5ième km de la CAP. Mais ce n’est pas tout !!! La forte pluie a raviné les chemins alentours et drainé des paquets de graviers sur la route qu’il était impossible d’éviter. Si bien que dès le premier tour, le nombre d’abandon sur crevaison était impressionnant !!! Non pas que les gas n’avait rien pour réparer, seulement avec les doigts gelés et tremblants, l’opération est beaucoup plus délicate. Pour ma part, j’ai eu énormément de chance ! A l’issue de l’épreuve, lorsque j’ai récupéré mon matériel, j’étais crevé à l’avant (j’entends JPhi rire déjà). Mais la, la crevaison était bien béante : une entaille dans le pneu avec vue sur la chambre… Et en vérifiant l’arrière qui n’était pas crevé, le même type d’entaille plus quelques graviers incrustés. Bref, 2 véloflex mis à la poubelle !!! Dans ces conditions, il n’est pas surprenant qu’il y ai eu plus de 150 abandons avec la majorité des élites qui venaient se qualifier pour Lorient. Mais bon, à partir avec roue lenticulaire et en trifonction, les chances de finir le vélo sans crever et sans hypothermie étaient bien minces hier !!! Les conditions mises à part, le parcours vélo est bien sympa et on ne s’ennuie pas (2 boucles de 40 km). Après une entame en faux plat montant puis une partie très roulante, il y a une partie technique avec succession de descentes et montées que les pilotes affectionnent (n’est ce pas Kéké). C’est là que PY m’a dit « prends la roue … ». A mi parcours, une belle patate pas très longue mais bien raide et qui au second tour laisse quelques traces. C’est là que j’ai dit à Gillou "prends la roue …. Mais il était gelé notre popov». La seconde moitié de la boucle est beaucoup plus roulante avec notamment un faux plat montant assez long que l’on passe en puissance s’il en reste (hier c’était avec le vent dans le dos…). C'est la que j'ai doublé Denis S qui portait une magnifique tenue Iles Balléares.... sous des torrents de flotte ( il avait crevé lui aussi).
Au départ de la CAP (pour moi), la pluie a cessé, mais le vent n’a pas molli. 2 boucles de 11,5 km (minimum) sur chemin avec très peu de route. Hier avec la pluie et le piétinement de concurrents, certains passages furent comment dire : glissants. Ce n’était donc pas de la CAP mais un trail. Mais bon, on ne s’ennuie pas non plus sur ce parcours. Après un bon raidillon qui fait souffrir au second passage (c’est là que dauphin m’a déposé), on se ballade sur les coteaux avec passage en forêt puis descente vers le lac. Je pense que par temps chaud, l’alternance de passages ombragés en forêt doit rendre l’épreuve supportable.

Au final et au delà des conditions dantesques que nous avons eu hier, c’est un tri à recommander chaudement ….

Bravo à toi mon Patoche et à tous nos valeureux Jocondiens

merci beaucoup pour ce récit si vivant qu'on s'y croyait...
Les autres peuvent aussi raconter leur aventures...

Encore bravo.

A voir vos têtes à l'arrivée. Vous êtes tous prêts pour y retourner l'an prochain...Et je viendrai peut être avec vous cette fois ci !!!

DANTESQUE.C'est le terme!
Pour commencer toutes mes félicitations à olivier B.,fabien C,olivier H,et puis à tout ceux qui ont terminés ce triathlon de folie.Les conditions météo étaient terribles.
11H30(environ) le départ est donné,l'eau bouillonne et sur la berge nous les attendons pour la sortie à l'australienne.Je pense que nos nageurs sont dans l'ensemble très performants(Bravo aux entraîneurs) ils sortent tous avec la banane et ça fait vraiment plaisir.Certains ont même pris le temps de nous faire un petit signe.
Fin de natation Olivier B sort le 1er et toujours avec le sourire suivi de près par Fabien très concentré.En 3 nous avons Nicolas S.,ensuite nous retrouvons MOMO,KéKé,christophe,antoine,olivier,laurent,hervé,patrick,gilles,patrice,denis,(après momo ce n'est pas forcément le bon ordre de sortie)
Tout ce petit monde est ensuite parti pour une épreuve de cyclisme(sauf momo qui à passé le relais à Denis S.) qui je pense restera dans les analles. Nous apprendrons l'abandon de nicolas puis d'antoine(chapeau quand même les gars).Les supporters et supporters sont toujours là pour les encourager malgré le temps(MOMO est à la trompette).
C'est enfin l'heure du retour.Il y a de l'angoisse et de l'inquietude.Les PROS tombent comme des mouches,des crevaisons partout bref c'est apocalypse road!.
Ça y est les premiers jocondiens arrivent.Olivier,fabien,olivier H.,et ainsi de suite .Dans le camp jocondien on peut souffler,ils sont tous rentrés sans bobos.
Acteur de la course à pied(Denis S. m'a passé le relais) je pars pour soi-disant 22 km(j'en doute encore).Le parcours est sympa,vallonné,mais rendu difficile par les conditions climatiques.
J'ai eu le privilège de faire un bon bout de chemin avec patrick(après avoir croisé christophe) et lorsque nous avons attaqué la fin du 1er tour nous avons entendu la trompette et la horde de supporters qui encourages KéKé et Laurent qui entamés leur 2éme tour.
Le 2éme c'est bien passé et je n'ai absolument pas déposé Patrick mais lui avait 3km de nat et 80 km de vélo moi pas.Je finirai avec kéké et laurent pour une arrivée sympa.Nous attendrons la plupart de nos copains sauf Denis M. qui au détour d'un ravitaillement m'avait chargé de prévenir les autres de ne pas l'attendre.
Pour conclure bravo à tous et respect pour ce que vous avez fait quelque soit le classement et un grand merci au fan club jocondien!.

Pour avoir les impressions de tous, ça serait pas mal d'organiser une barbecue partie vendredi après la natation!
Comme ce bon Axuel a repris son travail, il pourrait se charger du pain, voir de qq gâteaux.
Notre Olive se chargerait de l'apéro (on avait pas dit que le premier payait un coup à boire?
Notre très cher président, pourrait même avec l'accord du trésorier apporter les cahouettes....voir plus!

la natation à quel heure car je débauche à 17h30

18h30 - 20h00....

Pour être très complet, voici l'article parut ce matin dans Xtriathlon....

Vendome 2007.

Un vrai truc de guerrier ! Ceux qui étaient en dessous de 8% de masse grasse
n'ont pas pu finir, c'est vous dire...

On était 500 sur la ligne de départ, ça fait du monde croyez-moi.
Objectif natation pour moi, comme d'hab', éviter de prendre des coups à
cause de mon épaule gauche (ça fait vraiment ch…) et sortir
pas trop mal.

La "petite brise" qui souffle a soulevé un clapot sympathique
qui nous suivra durant les 3000m de natation.

Départ pas trop tendu, je me place à gauche d'entrée mais
ça zigzague quand même un peu et donc, vive les percussions, involontaires
va sans dire...

Sortie à l'australienne sur 50m, cool, et on replonge dans le bain. 2ème
partie de nat' moins bonne pour moi. Mon épaule qui m'a lancé dès
le départ pour se calmer au bout de 500m recommence à me tirer,
je dois "gérer" et ça me gave.

Bon, je sors de l'eau en 57', la misère, plus de 4' sur mon pronostic…
Transition pas très rapide, 3 bonnes minutes, faut dire qu'y faut mettre
les chaussettes et au moins un maillot vélo (manches courtes suffira)
parce qu'avec ce qui nous attend, partir en trifonction seule, c'est du suicide
(à voir certains pros et des amateurs qui ont bâché à
vélo, totalement bleus au bout de 40 bornes vu le froid). Il y aura quand
même 160 abandons à vélo entre le froid, les chutes, les
crevaisons…

Le parcours vélo n'est pas vraiment exigeant, mis à part quelques
relances et trois bonnes bosses dont une à 17%. Mais ce satané
vent (ah les 10 derniers kils de retour) et la pluie aidant, ça vous
refroidit même les plus aguerris !

Bon, j'ai vraiment bien enquillé les 80 bornes, doublant une bonne tripotée
de concurrents (le vrai pied, surtout que je roulais vraiment plutôt souple
mais bien). Quelques avions m'ont doublé, comme d'hab, avec des cuissots
et une allure impressionnants (sauf en côte...).
L'avantage quand il fait ce temps, c'est qu'on a pas vraiment soif (2/3 de
bidon pour moi, c'est peu) donc la gestion du ravito est simplifiée…
Je pose finalement le bike en 2h30 tout rond, 3 nouvelles minutes pour la pire
transition de tous mes triathlons : mains, pieds et doigts gelés, cuisses...
refroidies, maillot et chaussettes trempées !

Impossible d'enlever mon casque (je finirais pas enlever la jugulaire avec les
dents !), les chaussures, la galère, j'ai vraiment du mal à enfiler
mes baskets de course, pied droit gelé et doigts idem.

Bon, finalement j'y arrive et je m'élance pour ce que je crois être
20 km à pied. Arrêt pipi au bout de 10', je tenais plus (et j'étais
pas le seul semble-t-il, à cause de la pluie peut-être…)
Le parcours à pied doit être sympa… quand il fait beau.
Là, hormis les passages sur route (1/3 environ), le reste c'est du chemin
de terre, heu pardon, de boue. Pas facile de tenir, faut viser les bordures
d'herbe ! Et encore, la pluie s'est arrêtée, heureusement.

Je me fais plaisir sur la première boucle je double encore pas mal de
concurrents, mais nettement moins qu'à vélo. Redescente scabreuse
et retour vers le lac. Mais je commence à m'inquiéter : je suis
au km 9 et on est encore loin. Km 10, puis 11, c'est quoi ce traquenard ? 500m
plus loin, je passe devant la ligne d'arrivée (qui me tendait les bras
pour finir… 3ème) et c'est reparti. Je doute, pas longtemps, sur
la distance qu'il y a à enquiller. Ce sera bien 23km au final, merci
la surprise.
Bon, 2ème tour à pied un poil plus dur (surtout mon quadriceps
droit en fait), je décide néanmoins de monter un peu la vitesse
au km 8, histoire de finir propre et de garder ma place. Je double 4 gars sur
cette portion mais 2 autres me dépassent également, donc +2 au
final.

Je finis bien, en 1h45 et des brouettes, satisfait de ma course à pied,
et comme d'hab', pas vraiment épuisé (mais l'objectif n'était
pas là).
Je cherche mes 2 potes de club, dont Gérard que j'ai croisé à
pied avec une foulée impressionnante de légèreté,
il a dû finir à une belle place (11ème en fait, 1er vétéran
cf photo, bravo !). Florent a bâché au 1er tour vélo, hypothermie
avancée, vraiment dommage pour lui.

Le ravit est tip top, bravo l'organisation: taboulé, salade de pâtes,
soupe chaude, etc etc… trop bon (surtout que j'étais limite fringale
à pied !).
Bon, au final, je me classe 63ème, 19ème de ma catégorie
(S4), je suis content de ma course (ces conditions sont dures mais je les préfèrent
à la canicule) mis à part en nat', normal (ah, si je savais nager…)
Bravo et merci aux bénévoles qui se sont caillés les miches
et le reste sur les routes et à l'organisation pour cette belle édition
(mais la prochaine fois, un peu de soleil sera le top !).

Allez zou, aujourd'hui récup (tennis cool), j'ai les quadri durs comme
du bois. Semaine paisible mais active pour attaquer la dernière ligne
droite avant Nice: 1 mois tout rond. Jusque là, ça va pas trop
mal.

Bon a mon tours de vous raconter ce dimanche 27 mai 2007… une date à retenir dans les anales joncondiennes…

Je prend du temps sur mon temps de travail (de toute façon depuis dimanche c’est la guerre au boulot on se parle plus….. il avait qu’a pas allez plus vite que moi)

RDV chez moi à 8h30 pour un départ .. groupé avec Gilles et Pat, puis au programme passage chez kéké pour le trajet. Suite au déboire du pot d’échapement du camion, nous prenons les voitures. Et qui dit départ groupé dit départ en retard !!!

Enfin, on arrive à Villier, à 9h50, 1h10 avant la course, ça va. En plus il ne pleut pas (encore !!!) on va chercher les dossards et là une file d’attente d’au moins 50 personnes… la louse … en plus il se met à pleuvoir…. GRRRRR.

Bon on met la 5ème vitesse pour se préparé et là le dilème !!! déjà j’avais prévu de mettre un maillot de vélo, il annoncé un peu de pluie et des températures fraîche. Finalement, je demande à Patrice, manche longue ou courte ? « je me pose même pas la question » me répond-il… la sagesse ou la fougue ??? allez si j’ai chaud se sera de la faute de Pat !!! (Merci PAT!!)

Direction le parc à vélo ou tous le monde est près et ou le briefing est en cours. Je m’installe, charge les poches de la veste (en bouffe et matériel de réparation) et met les affaires dans un sac plastique.

Combi effilé on se dirige vers le départ à 500m de marche pieds nue dans les cailloux… j’ai froid au pieds !!
A la flotte !!! mmm elle est chaude (19°C contre 12°C dehors !!). ensuite, ils appellent les élites (ils ont dû m’oublier !!!) et je me rapproche de l’entrée de l’aire de départ. Je me place derrière des bons nageurs pour ne pas être gêner au départ.

TUUUUUUUT !!! le départ est donnée, en ça se passe bien, le parcours est assez compliqué à comprendre mais bon ça va. Un trou à gauche, je me faufile et commence à nager à mon allure. Le reste de la natation sera une partie de plaisir. J’ai eu de bonne sensation et quand j’arrive au parc !!! GRRR Olive B est déjà la !!! j’ai du encore faire mes 100m de rabe à pas nager droit !!!! transition éclaire (enfin, je prend le temps de m’habiller) et je sort 1er du TCJ !!! je suis en tête des championnat du TCJ.

Le début du vélo ça va bien, je part assez vite et ne fait pas attention à ce qui se passe derrière moi, j’ai les cuisses rouges !!! j’ai pris un coup de soleil ou quoi ???. KM 7.5 une tête connu me double… c’est déjà Nico (il bien nager !!) je garde mon rythme et le laisse filer (il reste 73km de vélo et …. La Cap) dans la foulée Olive se met à ma hauteur… (Nico vole vers la victoire!!!)

Un peu plus loin un virage à la con, et là ROVERA (un des favoris) appuyé contre une maison l’épaule et la cuisse en sang, tremblant comme une feuille demande d’appeler les secours. (on ralentira le virage suivant pour prévenir le bénévole). Puis un peu plus loin, un mec qui avance à rien… je le pose tellement je suis fort, putain c’est un champion du monde (Neveu !!!) en faite il a crevé !!!

A chacun sont rythme, le vélo se passe pas trop mal, Olive me distance en vélo dans les bosse et je reviens sur le plat et les descente. KM 30 (environ) grosse descente un coup d’œil sur le bas coté, Nico qui a crever et tente de réparer. (le froid aura eu le dessus !!)

Bon nous revoilà dans la course à la victoire jocondienne…
A début du 2ème tours vélo, en haut de la cote je prend mon temps pour avaler une Pomm’pote et un barre de céréale. Olive est a 100m devant, il reste encore du temps de course, je garde mon rythme et le laisse filer. La fin du vélo se résumera à 2 avions qui me double, un grosse frayeur dans une descente et le compteur qui défile pas vite… pfff j’en ai mare, c’est trop dur et puis j’ai froid….. en plus l’envie de pisser arrive… il reste 20 km … que faire (je vous avoues que j’ai songer à me pisser dessus pour gagner du temps, et me réchauffer !!!) j’attendrai de sortir du parc.
Ha me revoilà sur le site fini le vélo place à la Course à Pieds !!! je vois Olivier sortir du parc quand j’arrive, il est pas loin… s’il craque je le bouffe !!!

Transition lente (c’est le bordelle de avec les chaussette L/R il faut lire dessus !!) et changement de tenu (j’avais par hasard mon coupe vent de course à pied, il sera le bienvenu). Ça fait du bien de se changer !!! départ très rapide sur 300m pour trouver un arbre et pisser. Puis reparti pour courir. Au KM 1,5 je croise Pat en vélo (et Un fille du SAS) aller PAT !!! et les 1er, objectif rempli ne pas prendre 1 tours à Pied avant de partir !!!

Jusqu’à la fin du tour ça va nikel, je suis bien…. Arrivé au abord de la zone d’arrivé, la trompette et la foule en délire m’acclame, (merci à tous) c’est énorme, 32ème !!! putain je suis trop fort !!! (pas de nouvelle d’Olive B, il doit être loin devant).

Depuis le 7ème Km je n’etais fixé comme objectif de ne pas marché avant la grosse cote (au 2ème Km). Arrivé dans la cote, je marche tranquille…ouf (remarque je vais aussi vite que ceux qui cours.
En haut de la bosse, hop c’est reparti. Et là, le mal de ventre arrive, houla, va faloire s’arréter !!! PRRRT ouf c’est que de l’air !!! comme ça 5 – 6 fois avant que ça aille mieux ….
Puis le vent de face, les douleurs un peu partout (surtout le cou et derrière les genoux) le terrain de plus en plus glissant…. Et je commence à me faire doubler…tiens il a les mollets propres c’est son 1er tour…. Mollet sale 2ième tours…

Le chemin de croix commence … au km 19,5 (sur 24) « Allez Fab » putain Olive H qui me dépose littéralement… j’accélère un peu mais que c’est dure !!!

Km 22 la fin arrive. Ouf j’en peu plus !! (et dire que pour Embrun il faut faire 42 borne… je crois pas que j’y arriverai, pas dans ces conditions !!!) la fille du SAS (celle qui été avec PAT ) me rattrape…. Et là je me dit PAT est pas loin !! il faut que je me bouge… mais je peux plus. Je fini à bloc à 9.5 Km/h…. mais heureux et soulagé d’avoir fini.

Un petite interview de Bertrand et à l’attaque du ravito (camembert, yaourt, pain au chocolat…tout y passe) et puis retrouvaille avec le supporter….

Voilà mon 1er MD est passée…. Je ne l’oublierais jamais…
Un peu plus tard dans la soirée, le Podium… et là Olivier 3ème senior régional et le TCJ 2ème par équipe et Vice champion Régional…. Bien (mais au vue du règlement c’est sur 5 athlètes et non 3) donc en théorie on est CHAMPION REGIONNAL DE TRIATHLON LONGUE DISTANCE PAR EQUIPE !!!!!!!!!!! (j’attend la réponse de la ligue, j’ai été faire mon Jphi auprès du Président de ligue…..)

La soirée s’est terminer avec quelques acteurs de ce mémorable film au resto (la casa pour manger une bonne pizza !!!)
Félicitation à tous les finisher et au supporteur de choc !!!!!

Jphi a écrit:

Pour avoir les impressions de tous, ça serait pas mal d'organiser une barbecue partie vendredi après la natation!
Comme ce bon Axuel a repris son travail, il pourrait se charger du pain, voir de qq gâteaux.
Notre Olive se chargerait de l'apéro (on avait pas dit que le premier payait un coup à boire?
Notre très cher président, pourrait même avec l'accord du trésorier apporter les cahouettes....voir plus!

Pourquoi pas!!! en plus les lots pour les 2 deuxième place (scrath et région) c'est du vin Rouge... autant que tous les jocondien profite de cette "victoire" collective

Je tiens juste à préciser pour ceux qui ne connaissent pas la "langue du JPhi", que "Faire son JPhi", cela signifie: "casser les couilles au président de la ligue pour qu'il fasse respecter le réglement même quand c'est pour le TCJ."
Hier "tardivement" j'ai bien "analysé" le résultat de la course. J'étais très fier du chemin accompli par certains membres du club, tel que Vévé, Patoche, Gilles, Pat, les olives et Denis qui sont là depuis quelques années et qui viennent de rentrer dans la tribu des athlètes du long. Bon, je suis certain que ça a donné envie à notre Dauphin d'en faire de même et à d'autres je l'espère. C'est surtout une bande de bons "potaux" qui sont toujours là à l'aube sur les organisations avec la banane.
Bon Fab, négocie avec le trésorier, j'espère qu'il va vider ses poches pour nous offrir qq pistaches en plus des cahouettes vendredi soir!

Bon à mon tour de vous donner mes impressions de Vendôme 2007. Un grand cru pour le TCJ.

C’était pour moi ma troisième participation à Vendôme après 2004 et 2005. Avec, par contre, pas mal de modif concernant le parcours : un nouveau parcours de natation avec 500 m de plus (pas bon pour moi !!!), un parcours vélo quasi inchangé (2 km rajoutés ?!) et une course à pied également modifiée (adieu le passage devant le château…).

En natation, départ houleux. Des les premiers mètres , je prends un coup de coude qui provoque la fermeture immédiate de mes machoires. Malheureusement cette fermeture se fait sur ma langue. Bilan deux morsures de part et d’autre de la langue. Goût de sang dans la bouche !!! Pas bon. J’aurai dû mettre un protège-dents. Autrement, pas mal de zigzags entre différentes bouées qui à mon avis n’apportent pas grand chose. Une sortie de l’eau à l’Australienne à mi-parcours pour faire un petit coucou à la petite famille. Toujours sympa.
Au bilan, une sortie de l’eau en 53’ environ sans compter la transition . Rien d’extraordinaire, mais bon si j’étais un grand nageur, depuis le temps, cela se saurait…

Transition pépère, je m’assoie sur un table à proximité de mon vélo pour enfiler mes chaussettes, vêtir une veste de vélo sans manche, et prendre mon nécessaire de réparation anti-crevaison. Je prends le temps d’observer les vélos qui ne sont plus là et ceux qui y sont encore. La logique et la hiérarchie triathlétique me semblent respectées. Philippe finit sa transition, Hervé la commence.

Bonne sensation sur le premier tour vélo, je double pas mal de monde (et oui c’est tactique, je sors loin de l’eau pour pouvoir doubler un max de gars en vélo, eh eh…). Conditions climatiques très mauvaises : pluies, vent, froid. Bcp de triathlètes arrêtés au bord de la route (crevaisons, vent, hypothermie). J’aperçois un Cervélo P3 posé contre le mur d’une ferme. Personne en vue. Pas d’anti-vols. J’hésite. Mais je suis qq’un d’honnête. Plus sérieusement. Plaque de cadre N°6. Un pro a eu un soucis. J’ai appris plus tard que c’était le vélo de Rovera. Il s’est vautré dans le virage juste avant. A ce propos, après avoir lu qq commentaires sur internet, je suis surpris que les pros soient tous partis à vélo en trifonction (trempée après la natation) sans vêtement pour se protéger du froid, certains avec des roues pleines !!! 160 abandons à vélo. 3 pros à l’arrivée !!!
Second tour, moins fringant sur la seconde moitié. Les chaussettes gorgées d’eau. Des début de crampes dans les ischios qui m’empêchent de relancer. Vent de face pour la dernière ligne droite en faux plat montant (20 km/h). La misère. Je rentre au parc avec Philippe.

Transition éclair. Je plaisante… Idée géniale : je garde mes chaussettes-éponges. J’enfile mes running. A la sortie du parc, Philippe me propose de faire la course à pied ensemble. Il s’arrête pour faire pipi, j’en profite pour trottiner devant en prenant un « coup de fouet ». Sensations pas bonnes dans les jambes. Petit instant de réflexion. Conclusion, j'accepte : objectif FINIR et non plus faire une PERF (façon de parler !!). C’est parti pour deux petites heures avant de rallier l’arrivée. Patrice nous double assez rapidement. Sur le plat avant de monter sur le plateau. Puis le premier (escorté du VTT ouvreur) Berlier, puis Chabaud, Mazure, etc… Le podium est déjà établi au vu des écarts. Berlier me fait la meilleure impression. Moi, je me contente de gérer le mal aux jambes, de faire gaffe où je mets les pieds, d'éviter les flaques et la grosse gadoue. Fin du premier tour au bord du lac. Supporters jocondiens déchainés (MERCI). En avant pour un second tour. Nous gérons bien avec Philippe (un coup lui devant, un coup moi). Vitesse constante. Nous doublons peu de monde. Peu de monde nous double. Les positions varient peu. Nous rattrapons et encourageons Denis qui est dans son premeir tour. Son moral a l'air bon. Pas d'inquiétude pour lui. Douleur au genou droit. A mon avis due à la pluie froide sur les jambes chaudes. Pas bon pour les articulations. Thierry (VASLET - FRANCE) alias Dauphin nous rattrape au km 8 (? à vérifier) du second tour . Grosse impression. Foulée aérienne. Pas une goutte de transpiration. La CLASSE. Nous prenons son sillage. Et du coup haussons le rythme. Le petit train du TCJ est bien lancé vers l'arrivée. Nous franchissons l'arrivée tous les trois main dans la main (si c'est pas mignon ça). 83ème et 84ème (+ 6ème en relais, je crois). Quelle belle image pour le club !!! Le soleil nous salue.

Bilan mitigé : Natation moyenne. Vélo bien sur les ¾ du parcours. Course à pied : déçu. J'ai peut être payer le vélo et les conditions météos. Alimentation : OK (pas de problème gastrique avant et après course), pas de coup de pompes. Mental : pas de gemberges. Paradoxalement, j'ai eu l'impression que la course à pied s'est vite passé. Sûrement le fait de courir avec un AMI. Ca aide. Merci philippe de m'avoir supporter, de ne pas m'avoir fait de croc en jambes, de m'avoir attendu dans les descentes, de m'avoir fait admirer tes BELLES chaussures et tes belles jambes boueuses.

Pour finir, un grand coup de chapeau à Olivier (notre webmaster, je plaisante...). Respect. Coup d'essai, coup de maître. Mais perso, c'est tout sauf une surprise. Chapeau à tous les finishers débutants sur cette distance : Olivier, Fabien, Patrice, Gilles, Hervé, Patrick, Denis, David.

Pour un baptème, c'était un baptème !!!

Grand merci à ma chérie et mon p'tit bout (8 mois le jour de la course) pour leurs encouragements et leurs présences. Malgré les conditions climatiques difficiles.

Merci Lolo...

Allez les autres on veut vos récits. Même Microfissure et Toitoine !!!

même si je ne suis pas triathlètes de vous lire ça me donne d'aller m'amuser av'ec vous quel dommage que ma blessure n'est pas guérit mais sérieusement vous me donnez evie

C'est vrai, j'ai pris mon temps pour vous livrer ma version de la course. Mais avec la mode actuelle des records sur le forum, je voulais avoir celui du post le plus long. Vous êtes pas obligé de tout lire en un coup mais vous êtes prévenus, y'aura interro !

Ca faisait 15 jours si c'est pas un mois que je pensais à ce triathlon. Les échanges au bureau tournait à la confrontation, à l'esquive et à la tentative d'intimidation. Sans compter les visites des espions habituels venus jauger notre état de forme.

5 à 6 heures d'efforts. Jusqu'à maintenant, j'éprouvais pour ce type d'épreuves plusieurs sentiments : admiration, appréhension et mépris pour une épreuve pour laquelle la gestion l'emporte sur la performance. L'idée que je me fais du sport c'est pas vraiment "m'économiser pour finir" mais plutôt "donner le maximum". Ma manière de gérer une course
: "ça passe ou ça casse". Mais bon là c'est plutôt l'appréhension qui dominait et depuis longtemps j'avais décidé de mettre toutes les chances de mon côté.

Donc, pendant 4 jours avant le jour fatidique, je mangeais des pates. Et paf, le samedi, Véro me propose des croque-monsieur. "Des croque-monsieur, oulalah ! Y'a quoi la-dedans ? taux de glucides, taux de lipides et de protéïnes ????" Supersititieux moi, surement pas, mais pour une course comme celle-là le moindre détail a son importance. Le croque-monsieur avait en effet constitué une partie de mon casse-croute lors du
trajet aller, effectué à Vélo, pour le triathlon de Saint-Laurent-Nouan. Et ça m'avait pas mal réussi. A priori ce qui ne fait pas de mal fait du bien ! En m'enfournant 3 croque-monsieur, je m'étais dit que je m'étais toutes les chances de mon côté.

Pour parfaire cette préparation, la veille, je m'étais passé en boucle un morceau de musique genre bien rythmée "you can call me mister dynamite"; Véro n'en pouvait plus.Tout ça histoire d'éviter, pendant la course, de me polluer l'esprit avec un air lancinant du genre : "Je suis Malaaaadeuh, complètement malaaaadeuh, ..." ou "J'ai la rate qui se
dilate,..." ou encore "Ecouteuh, Maman est prés de toi, il faut lui direuh maman, ....." (Pour ceux qui avait réussi à décrocher, vous en avez pour 4 jours de plus, ne me remerciez pas). Superstitieux moi, surement pas.

Et ce matin là, je me disais que j'étais prêt. Un petit tour aux toilettes avant le départ ... et patatras ! Y'avait bien du papier, c'est pas ça, mais mon systême digestif était complètement déréglé ; le grain de sable dans la mécanique. "Comment ça, Véro, on a rien pour le ventre ?" Bon là je vous le fais Soft, parce qu'un matin de triathlon ça prend une tournure un tantinet agressive.

Autant vous dire que le trajet fut tendu. J'avais choisi de me concentrer sur mon estomac et mes intestins. J'effectuais un sondage mental afin d'évaluer l'étendue des dégats. C'est une technique pas facile à "apprentir" (vous inquiéter pas, c'est une mesure d'accession à mon texte pour Axuel) mais qui donne de bons résultats. Mais là, bon, rien !

Je vous passe les détails de l'attente du retrait des dossards -"putain de temps"- de la préparation du matériel -"putain de pluie"- de la dernière mise au point de mon système digestif -"putain de merde"- de l'accès au parc -"putain de vent" (je me disais bien qu'il en manquait un).

Bon les copains, j'ai un peu la haine, c'est pas le moment de me parler pendant que je prépare vélo et ravitaillements -j'ai pas assez de poches-, et que je mets ma combi. Maintenant, direction le départ, on peut rigoler, ça va mieux.

Un départ de triathlon, ça ressemble à tous les autres : quelques giclées, des types en combi latex qui se montent dessus, rien de bien excitant... On essait de s'en sortir comme on peut en évitant de prendre un doigt dans l'oeil ou ailleurs ... Une fois cela fait on essait de nager sérieusement parce qu'on est pas là pour s'amuser.

En ce qui me concerne, le départ fut moyen mais la machine est assez rapidement montée en température. Aprés la première bouée je quitte le groupe dans lequel j'étais empétré pour rejoindre un nageur isolé derrière un petit groupe : mais c'est Nico. Je lui dirai bien
un petit mot mais la dernière fois j'ai failli me noyer. On s'regarde sur les prises de respiration : "Ca va Nico" "Ouais ça va et toi" "ouais pas mal. Bon ben, à tout à l'heure sur le vélo" ; c'est fou ce qu'on peut se dire avec les yeux même si avec les lunettes on entend pas bien !
Je remonte sur le petit groupe devant, avant d'arriver à la deuxième bouée. Tiens, voila Fabien. Il a l'air concentré, je vais pas le déranger, je vais discrètement faire l'intérieur de la bouée en les laissant passer un peu plus loin.
Je remonte sur deux autres nageurs qui ont fait le choix de nager l'un sur l'autre ; chacun son truc. Je passe enfin la dernière bouée avant le passage à l'australienne. Pendant cette dernière ligne droite, je prépare mentalement ma sortie à l'australienne. Je sors, fais mon petit tour pendant lequel j'entends quelques encouragements (Henri était trés en voix) et j'effectue le plus beau plongeon possible devant la foule rassemblée. Meeerde, j'ai de l'eau dans les lunettes et ma combi fait un bourrelet au niveau du genou gauche. Un petit passage sur le dos pour remettre la combi, un autre pour vider les lunettes. J'vais être malade à force de tourner moi.
Ca y'est, je suis dans le deuxième tour et il me semble que les vagues sont plus nombreuses et que l'air s'est rafraichi. Je crois bien qu'il s'est remis à pleuvoir. Il n'y a plus grand monde devant moi, juste une silouhette à environ 30 m. Bon, je vais essayer de revenir doucement. Je prends le virage à la bouée blanche et je prends la direction de la bouée jaune. la bouée jaune ??? Y'a plus personne devant moi et le gars dans son canoë secoue son pouce sur la gauche. Zut, je me suis planté de bouée et le petit groupe derrière est en train de revenir. C'est plus le moment de trainer et les vagues se font bien sentir. Tant pis, j'aurais pas le temps de revenir sur le type devant. Je mets un peu de jambe avant la sortie de l'eau histoire de m'échauffer un peu.

Un des derniers exemples de transition que j'ai eu l'occasion de voir, c'était Pierre Le Noach aux Sables d'Olonnes . Faut croire que c'était resté graver dans mon inconscient. Les lunettes de natation sont déposées, la combi s'est bien otée et je me prépare à mettre mes chaussettes spécialement achetées pour l'occasion avec un pied droit (avec un petit "R" pour "Right") et un pied gauche (avec un petit "L" pour "Left"). Celles-ci étaient disposées ensemble dans une de mes chaussures. Je sépare les 2 chaussettes et je mets la chaussette droite. Je m'aprête à mettre la deuxième chaussette et là : "Ah ben, j'ai 2 chaussettes droites ???" "Bon tant pis, je la mets quand même" "Ah, c'est con, ils ont mis le talon sur le coup de pied"....
45 minutes dans l'eau, ça vous engourdit un cerveau comme pas possible. T'as raison, Axuel, reste au sec, tu nous ferais un coma.
Je retire donc cette maudite chaussette, je la retourne et là, miracle !, le "L" apparait et le talon de la chaussette se retrouve au niveau du talon de mon pied. C'est bien fait quand même.
Pendant ce temps-là, Fabien était entré dans le Parc, avait mis sa veste et son casque et se dirigeait vers la sortie . De mon côté, prêt à sauter sur ses pas, je mettais mon casque, j'enfilais la veste en remontant la fermeture éclair "ZzzzzzzzCCRR...." ; c'est coincé !!! Tant pis, je tire ... encore ... "CRRRZzzzzzzzzzz". Cette fois c'est parti ! Mes lunettes posées sur mon casque volent dans le parc ... je reviens, les récupère et repars.

suite

La suite ....
Je monte enfin sur le vélo ; Fabien est à une centaine de mètres devant.
Sortir de l'eau avec Fabien et rouler en sa compagnie, en tout bien, tout honneur, bien sur, était un des scénarios que j'avais envisagé, tant j'appréhendais de me taper 80 km tout seul, obsédé par des cuisses douloureuses.
J'avais donc décidé de partir prudemment en évaluant le rythme de Fabien avant de décider de revenir sur lui. Doucement, l'écart diminuait.
Première descente sur route détrempée, premiers virages serrés, première frayeur. Complètement crispé, je suis un trajectoire qui me conduit à l'extérieur du virage. La chaussée trés bombée déverse furieusement vers l'accotement et ma roue arrière part en dérapage . Autant vous dire que pour le reste de la course, j'ai choisi la prudence dans les descentes, ce qui n'a pas été le cas de tout le monde . A la fin de la descente, Fabien, qui venait de revenir sur une féminine m'avait repris 100 m. C'est à l'occasion de la première montée un peu raide, aprés une dizaine de km, que j'ai vu passer Nico bien lancé et à l'aise : "Saloperie de temps, hein ? A tout à l'heure, à l'arrivée, Nico". C'est à ce moment que je suis revenu à la hauteur de Fabien :"Nico vole vers la victoire !". Je reste un moment à côté de lui ; nous remontons quelques cyclistes pendant que d'autres nous dépassent. En fonction du terrain, nous nous éloignons et nous rapprochons l'un de l'autre : il maîtrise mieux les descentes, je suis plus à l'aise en côte.

Déjà 25 km de parcourus, nous avons vu passer un missile nommé "Feuillu" . En nous dépassant, il nous a lancé un regard accompagné d'un geste de la tête : Sympa le gars ! Ca fait toujours plaisir dans ce monde de grisaille . Je m'aperçois en arrivant dessus,
qu'un virage dangereux n'a pas été signalé. A sa sortie, un concurrent transi et le coude éclaté, se protège du vent contre le mur d'une ferme : ROVERA .
Il pleut toujours, le vent a forci un peu plus et nous l'avons de face. Le froid devient presque insupportable et je perds l'espoir de sentir à nouveau mes pieds avant la fin du vélo (Pas de mauvais esprit sur "sentir mes pieds", s'il vous plait ! Je vous entends de là ! C'est pas sympa pour les copains ; je voulais dire "retrouver des sensations", tout simplement). Le rythme, économe depuis le départ, ne suffit pas à me réchauffer et j'ai
l'impression de me refoidir de plus en plus . Si ça continue, j'ai l'impression que je vais devoir m'arrêter. Tant pis, pour la gestion, je fais le choix d'accélérer le rythme pour essayer de me réchauffer. Ca sert à rien de s'économiser pour la course à pied si je ne finis pas le vélo. Avec le recul, je pense que ça a été le meilleur des choix.
Je roule donc sans m'occuper du reste. A un moment, je m'aperçois que Fabien est toujours à proximité : tant mieux s'il est toujours là, la course à pied à deux, ça sera surement plus facile.
J'ai trouvé mon rythme, dans ma tête, je fredonne "you can call me mister dynamite" (pas de "je suis malaaadeuh" ou de "Ecouteuh, Maman est prés de toi ...."). Le passage sur la partie roulante, vent de dos, à la fin du 1er tour se fait à 47, 48 km/h ; enfin des sensations. SAUDEMONT et un autre type me doublent.
Retour à la civilisation à la fin du premier tour puis, retour en enfer. Il reste encore un tour de 40 km.
Je reviens sur deux concurrents dont une féminine dans les faux plats montants, j'échange quelques mots avec le gars qui m'explique qu'il a du mal à passer les vitesses. Sur le plat et dans les descentes, ils reprennent de l'avance. Je récupère dans les montées. Je me cale sur le rythme du gars, la fille ne suit pas. A l'occasion d'une nouvelle montée, je laisse le type derrière moi. Loin devant, je distingue toujours SAUDEMONT et le type qui m'a doublé à la fin du premier tour. Je les garde en point de mire et je reviens sur le type qui accompagne Saudemont dans le coup de cul du circuit. Dorénavant, je garde Saudemont en point de mire jusqu'à la fin du vélo. Je ne pense qu'à une chose c'est finir le vélo et commencer la course à pied afin de me réchauffer. Non ce n'est pas ma chaine qui craque, ce sont mes dents qui claquent. Je ne fais même plus attention aux concurrents que je dépasse ou qui me dépassent.
Le premier réchauffement, je le dois à nos formidables supporters en arrivant. J'ai cru que les favoris avaient fait un tour de plus et qu'ils arrivaient derrière moi.
Maintenant que je suis dans le parc, il s'agit de défaire cette fermeture éclair coincée. Je ne peux pas tant pis, j'enlève la veste par la tête. Fabien n'est toujours pas là. Je sors sur les talons de Saudemont, un maillot sec sur le dos. Sensation de chaleur. J'ai une sérieuse envie de pisser mais j'suis trop bien. Oubliés les problèmes digestifs. Pour l'instant, du moins.

Nico doit être loin maintenant. Dans l'euphorie je double Saudemont, qui, soit dit en passant, a fait toute la course en tri-fonction . Je croise Olive qui arrive à Vélo : "Allez Olive", "le pouvoir aux Olives". Je calcule rapidement l'écart ... environ 8 minutes. Antoine doit être intercalé entre nous deux, il doit pas être loin, faut pas que je traine.
Saudemont me repasse devant, avant d'arriver à la côte. Les crampes ne sont pas loin, il faut que je pense à bien m'hydrater. Je reste derrière Saudemont jusqu'au ravitaillement du 4ème km. Je veux prendre un verre d'eau et je reviens sur mes pas pour me servir à la table . Au revoir Saudemont, on était bien ensemble.
5 km, l'instant fatidique où mes intestins commencent à se rappeler à mon bon souvenir. Et j'ai de plus en plus envie de pisser . Il faut tenir.
Fin du premier tour, je commence à revenir sur un gars de ploemoeur et un gars en noir avec une casquette blanche. Je double Poulet qui marche complètement hagard.
Je commence à cogiter : "Si je dois m'arrêter, comment je m'y prends ?" Nooon, fallait pas y penser, j'peux plus tenir". Alerte ! Evacuer le circuit !!! Je suis déjà tout seul.
Vite j'enlève le maillot et je me cache derrière des voitures stationnées sur le bord du circuit. Quelques feuilles ... Je ne peux plus m'arrêter de pisser maintenant ... Vite je remets mon mailot et je vois ressurgir Poulet qui essaie de se remettre à trottiner.
Qu'est ce que je me sens léger maintenant ! Je me sens des ailes et en plus, j'arrive à la fin du premier tour. Y'a au moins 1 km de plus qu'annoncé mais c'est pas grave, la vie est belle. Nouveau passage devant la horde de supporters en délire, j'allonge la foulée.
Dans le dernier tour, je croise quelques jocondiens avec le plus grand plaisir. Je me fais le pari de rejoindre les concurrents que je rattrapais avant mon arrêt au stand. 4 km plus loin, je les vois poindre au loin. Je rejoins l'homme en noir à la casquette blanche, le concurrent de Ploemeur est 100 m plus loin. Je le dépasse enfin et j'accélère pour lui
donner le coup de grâce.
Le plus dur est passé. Il s'agit pas de se faire rejoindre par Antoine maintenant. La descente, les derniers kilomètres, j'allonge. Enfin, la ligne
droite avant le lac. Je fais le tour du lac en accélérant, certain de me faire talonner par Antoine.
Une fois la ligne passée, j'entends Bertrand qui annonce ma place et rajoute 4ème régional. A ce moment, j'espère que je ne vais pas regretté mon arrêt au stand et je cherche des yeux l'affichage du chronomètre : 4h59mn06s. C'était moins une ! J'imagine à peine ma déception s'il y avait eu une minute de plus ; un truc à être constipé tout le reste de ma vie !
Première interview. A l'avenir, il faudra que je les prépare ; la course à pied, ça engourdit le cerveau aussi ! (N'est ce pas Axuel ...)
Je cherche Nico, il a du faire une super perf.
En fait, j'apprends, un peu déçu, que Nico et Antoine ont abandonné. T'inquiètes pas Nico, la prochaine sera la bonne. On va faire une course de malade avec Fab à Bourges !
Olive arrive, rayonnant et frais comme une marguerite (je trouve que l'image lui va bien ). "Olive Power"
Fab suit. Pat en finit. Kéké, lolo et Thierry ensuite puis Patrick, Christophe, Hervé, Gillou complètement lessivé, David et .. désolé Denis de ne pas avoir été présent à ton arrivée. Bravo pour ton courage, tu y a mis la même énergie que nous et pendant plus longtemps.
Comme d'autres l'on dit avant moi, c'est à la fin de l'épreuve et seulement à la fin que tu es satisfait d'y avoir participé. Pendant la course, tu regrettes continuellement de t'être inscrit.

Le bilan est remarquable. Sur 14 participants et un relais, 12 sont à l'arrivée ainsi que le relais. Si l'on suit le règlement de l'épreuve , nous avons la première place et le titre régional par équipe. Nous attendons avec impatience des nouvelles de la ligue. D'autre part, 7 jocondiens sont qualifiés pour le championnat de France. Félicitations à tous.

Comme personne ne m'aura lu jusque là , je me soulage en réglant mes comptes : Pat, tu boites, Gilles, tu pues du nombril, Patoche, t'es moche, Olive, endive, ......

Bravo à tous les costauds qui ont fait Vendôme.

En vous lisant, on se rend compte à quel point cela n'a pas été une partie de plaisir, ce qui rajoute à votre mérite.
A quand le prochain ??

Bon on compte sur toi pour nous raconter ton premier CD! J'espère qu'il ne va pas te sembler long

Aprés de tels recits cela va etre dur de raconter ma propre course et surtout qu'une semaine bientot s'est ecoulée...
Donc essayons de se rememoriser "ce grand moment de sport" avec des hauts et des bas pendant pres de 5h30 voir plus si l'on compte les moments avant et apres course (méme si je ne suis suis pas une personne qui cogite bcp avant ou aprés les courses : genre : faire popo 3 fois avant ou apres me dire" ahhh si j'avais su ...)
Cela commence tot le matin avec un petit dejeuner tres leger car j'suis pas du matin...pour manger !!!je me venge apres !!!
Un bol de cereales avec du lait avec quelques biscuits et tout ca juste apres une canette de redbull (que je mettrais longtemps a digerer pendant le parcours natation avec bcp de "renvois" comme a embrun l'année passée.
Un produit magique ou psychologique
Depart a 9h00 en covoiturage avec gilles rabasse (popov' ) suivi de patrice et fab'.
Arrivée a vendome ( villiers sur le loir ) vers 10h00 avec une bonne partie du trajet auto sous la pluie et surprise il faut faire la queue pour retirer son precieux cesame ( le fameux dossard : je sais meme plus mon numero !!! )
Autant dire qu'ensuite c'etait la course ( avant la course p'tain j'suis drole ) pour se preparer .
Depart retardé de 15mn suite aux intemperies !! chouette car arriver dans le parc 5mn avant pour se preparer c'est pas top mais une question d'habitude en fait !!!
Je rallie le depart natation ( a pied ) avec les 500 autres concurents et cela sans pluie...
Le depart est donné dans la joie et la bonne humeur et les arbitres sont vite debordés par les triathletes difficiles a canaliser qui entrent sur l'air de depart en enjambant le balisage ( moi compris ...comme un mouton
Pendant les 200 premiers métres je prends quelques coups ( et j'en donne...involontairement bien sur !! )
La flotte est d'une temperature assez agreable et j'essaye de me faire une place a l'ecart sans prendre de coups et sans trop faire de detours et me rallonger le parcours...essayer de nager droit
Sortie de l'eau a l'australienne a la fin du premier tour natation et hop retour dans l'eau apres avoir entendu plein d'encouragements "allez kéké !!!allez kéké !!! sans voir de qui viennent ces marques de sympathies et cela pdt toute la course ( desolé )
Apres environ 50mn je crois je sors de l'eau et la c'est l'enfer il pleut !! Je pense aussitot au film avec bruce willis en quittant ma combinaison en rejoignant le parc a vélo en me disant " p'tain ca va etre une journée en enfer"
je garde ma trifonction , passe un maillot de velo ( poches remplies de bouffe mais absence totale de necessaire de reparation en cas de crevaison et j'enfile un p'tit malheureux coupe vent...pas tres étanche
Je pars avec mon litespeed ( avec la zipp a l'avant et la spynergy a baton a l'arriere ) en me demandant si j'ai fait le bon choix de roues et la je pense aux mecs avec leurs roues lenticulaires ( roues pleines ) a l 'arriere
vu le vent je ne les envies pas ( d'ailleurs ce sera la cause de quelques chutes )
Je reviens sur olivier ( chiken au bout de quelques kms et puis ensuite le grand christophe et antoine )
Le vent cumulé avec froid et pluie est un vrai calvaire
Les mains et les pieds sont congelés ( avec une temperature je pense de 11 degrés a tout casser ) mais le reste du corps n'est pas endolori.
Au fil des kilometres je croise des triathletes prosternés dans des voitures de commissaires et qui ont abandonnés suite a ce temps de fou ou a de nombreuses chutes.
Je double également des triathletes avec des pizzas partout sur les cuisses et epaules ainsi que des élites qui n'avancent plus sur leurs spads
a l'image de la p'tite louison ( 40 kilos tout mouillée ) que j'encourage mais n'a plus certainement de force pour me repondre ou alors depitée par une course ratéé.
Je laisse partir olivier ( chiken ) en me disant " calmos kéké...il reste apres 23 km a courrir...en pensant au modeste entrainement a pied de ces derniers mois !!
Maissssssssss tout en gardant en point de mire christophe ( le grand )
qui etait le sujet de beaucoup de paris
Qui va arriver derriere "guisto " ???
ehhhh oui christophe
lolo me double qq kms avant l'arrivée et la je reste un peu derriere lui sans prendre de l 'aspiration ( drafting ) en me disant si je suis pas trop cramé ca serait sympa de courrir avec lui et pourquoi pas avec christophe
Une fois descendu de velo impossible de mettre une paire de chaussetes et d'enfiler mes basquettes , les doigts sont gelés !!
Au bout de quelques minutes de transition je commence a courrir et apres le premier ravito je m'arrete pour uriner...lolo continue a courrir mais ralenti pour ingurgiter un gel , j'en profite pour accelerer un peu pour revenir sur lui
Apres qq kilos je comence a me rechauffer et la premiere bosse se monte au train en courant ( alors qu'au deuxieme ce sera en marchant )
Nous ne reverons plus christophe mais par contre patrice ( t'est super !!! )
nous depassera comme un
Apres bcp trot d'arret pipi j'ai eu un coup de moins bien vers le 15eme kilo a pied et la je me suis "accroché a lolo "
Thierry ( qui le faisait en relais ...donc seulement la cap ) nous repris qq kilos avant la fin et la commenca le petit train train du tcj...les uns derriere les autres !!! lui lolo et moi
Thierry ralenti lun peu a cadence a la fin et nous finimes a trois main dans la main sur la ligne d'arrivée...
En resumant brievement je suis plus ou moins content de ma course vu le temps pourri qu'il a fait
Natation correcte sans plus comme dab pdt les 3 kms
sensations moyennes en velo sur les 80kms mais cela aurait pu etre pire vu l'entrainement vélo qui n'est pas a la hauteur de ce que je voudrais
quand a la cap merci a lolo et thierry car je n'aurais peut etre pas tenu la distance ( 23 kms ) a ce rythme tout seul
Ce qui m'a poussé a terminer ce triathlon c'est peu etre le fait d'avoir abandonné en 2003 ( le seul a ce jour ) a cause de la canicule
et merci aux autres pour leurs encouragements