Très belle course avec une excellente organisation!
De mon côté après une bonne natation (comme quoi tout est possible
) Je suis parti tranquillou à vélo, confiant sachant l'entraînement que j'avais effectué à vélo. Un ptit doigt dans le cul à Grosse mite après 3,4km un autre à Gras du bide qq km avant le début du 1er col. Là 14km au programme, que je gère tranquillou en mettant un autre ptit doigt à mon Cailloss après une dizaine de km d'ascension.
Je suis très confiant, les jambes sont excellentes et je les ménage au maximum en pédalant sans forcer. La descente est sympa, dès qu'il y a des coups de cul je repasse le ptit plateau. Tout roule!
J'attends avec impatience le ravito perso afin d'avaler mes sandwitchs jambon sec/cammembert qui me font saliver.
L'organisation est au top il y a beaucoup de ravitos.
Je pédale, pédale, prends un ptit verre de coca par ici, un verre d'eau par là, j'aborde le deuxième col où je n'hésite pas à passer le ptit plateau car il y a beaucoup de ptits faux plats cassants!
J'avance, j'avance.....j'approche du sommet du 2ème col, j'ai toujours pas vu le ravito avec mes sandwitchs et je commence à pas être bien. J'aperçois mon Nico au sommet qui part du ravito quand j'arrive.
Et là c'est le drame...
, je demande où est le ravito perso et on me dit qu'il était bien avant.
Bon, il ne me reste plus que la descente et la montée sur l'Alpes!
Je raparts en pensant que ça va le faire! J'ai un triple avec ça on passe partout...
Mais dès la première rampe de l'Alpes je comprends que je suis parti pour un bonne galère, je mets tout à gauche, j'ai plus de jus. Les crampes arrivent. Mon kéké me déposera après un ptit doigt après 5,6km, puis viendra le tour de PY vers le 8,9ème et entin Jeff qq hectomètres avant l'arrivée.
Je descends du vélo et là, j'ai des brullures d'estomac. Je reste qq minutes au sol, j'ai tout sauf envie de partir à pied.
Puis, je pars en marchant péniblement, puis après 2km je décide d'abandonner. Je m'arrète à un ravito et je m'assois.
Après qq minutes je décide de repartir pour finir la première boucle, je courotte un peu. Puis Nico me double ( il est dans son 2ème tour) et on effectue un ptit morceau de chemin ensemble.
Je repasse au niveau de l'air de transition, j'apperçois mon amie, j'ai les larmes aux yeux, je suis en galère. J'ai honte de pas pouvoir faire mieux malgré l'entrainement que j'ai effectué.
Je décide de finir l'épreuve, j'ai moins mal au ventre et je me force à courir quand ça ne monte pas. Je croise Laurent, Nico, PY, Gras du Bide et Grosse Mite ce qui me remontent le moral.
J'aurais tout de même le plaisir d'effectuer les derniers km avec Blanchette et de passer la ligne en sa compagnie.
Bon après l'arrivée et un passage au stand médical pour une ptite piqure de morphine.Tout alla mieux jusqu'au moment où qq heures plus tard le morphine ne fut plus effet. Là, douleur, transpiration, frissons.... mais tout s'arréta lorsque j'eu le plaisir de vomir 1 ou 2 litres d'un mélange de liquide
. Le bonheur tient à pas grand chose par moment.
Je me suis dit pendant la course à pied que je n'y retournerai JAMAIS.
Mais ce serait dommage car ce tri est Grandiose!
Dsl j'avais prévu d'écrire que qq lignes....